A l'Ombre d'Arecaceae
09 Mars 2024
80 x 80 cm, Épaisseur 1,80 cm
Peinture au son de : Marco Valle
Une nouvelle toile toute en couleur, qui illumine vraiment la grisaille de ces derniers jours. Peinture assez facile à réaliser puisque niveau technique, elle se rapproche d'une ancienne toile déjà réalisée : "Les Coraux de Thálassa". Cette toile qui a été vendue en mars 2023, était un accomplissement pour moi, et au même titre que "Supernovea". Pourquoi ? Parce qu'elles représentaient toutes deux un cap important. Elles sont les premières dont je sois réellement fier, et celles qui ont su débloquer en moi ce quelque chose d'un peu fantaisiste, un peu magique, qui m'accompagne dorénavant pour chaque projet.
Je pense parfois à ces deux peintures et depuis quelques temps, je me convaincs de l'importance pour moi de pouvoir en présenter une à ma première exposition (Commune de Feigères). Comme pour trouver ce petit shoot de confiance. Je sais que ce style de peinture plaît, possiblement plus que le Street'Art, et il aurait été dommage de ne pas en avoir une avec moi.
A l'Ombre d'Arecaceae est un croche pied à l'hiver que nous n'avons pas. L'Automne a commencé, comme il se doit, à la fin d'octobre 2023, mais n'a pas su laisser place à l'hiver et nos reliefs neigeux. En vrai, l'Automne s'est accroché aux branchages des jours qui passent, et bien que les feuilles soient tombées, le vent, la pluie et le brouillard perdurent. Nos stations de skis sont tristes, les réflexions du soleil sur les cristaux de neige pleurent, et nos cours d'eau d'ordinaire givrés débordent de ces incessantes ondées. Les températures excèdent de 10 degrés les normales de saison et cet Automne continue de vêtir nos épaules de sa morosité.
J'ai bien compris que l'Hiver ne serait pas, mais je m'épuise de cet Automne infini. Aussi et pour rapporter un peu de lumière à nos jours, je me suis plongé dans les couleurs printanières et estivales. Certes je les utilise tout le temps, mais comme un ras le bol de notre météo, j'abuse des éclats de coloris. Quitte à ne pas pouvoir planter une carotte dans la tête d'un bonhomme de neige, autant que ces températures nous ramènent fleurs, abeilles et oiseaux chantant.
Nous regardons sans voir, et cherchons sans distinguer un endroit sympa où passer l'été, signe d’une envie de soleil, d'eau de mer et de palmiers. A l'Ombre d'Arecaceae, je m'imagine trouver le repos dont j'ai besoin, un livre à la main et une coco posée à mes pieds, alors que mes deux bestioles virevoltent sur le sable, suffisamment loin pour trouver quiétude, mais suffisamment prêt pour partager le bruit de leur enjouement. A l'Ombre de ces palmiers, j'oublie tout ce qui est important et ne me repose que sur l'instant. Cette toile est une envie de vacances, une envie de soleil, un moyen de recharger les batteries. D'ailleurs, ceux qui ont pu la voir en vrai semblent avoir ressenti ce petit coup de boost... c'est très bien ! C'était le but !
Les musiques qui m'ont accompagnées et inspirées pour cette réalisation sont des sons du sud, des îles, de la danse et des chaleureuses soirées où le temps défile sans qu'on ne le ressente. Marcos Valle n'est pas l'artiste que j'écoute le plus... mais je l'écoute. Et là... j'avais grandement besoin de lui.
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